La désinvolture est une bien jolie chose (petit billet de Gérard)

C’est le titre du dernier livre de Philippe Janeada, titre emprunté à Guy Debord, un des « inventeurs » du Situationnisme, ce mouvement reconnu maintenant comme un initiateur important du mouvement de Mai 68.

Oui, la désinvolture serait une bien jolie chose, si elle n’était pas autant pratiquée par la classe politique presque en son entier… Président, ministres, députés, sénateurs la pratiquent à corps et à cris, sans vergogne, à tout bout de votes, à tel point qu’on devrait leur interdire la pratique de cette désinvolture… Mais comment ?

On ferait bien de lire ou re-lire Guy Debord et sa Société du spectacle car nous sommes en plein dedans ! Je songe cependant avec une certaine tendresse à ces sortes de « paysans-citoyens » que sont les maires des petites communes, qui, elles et eux, sur le terrain tous les jours, et faisant face à toutes sortes de problèmes réels, dans le grand théâtre du quotidien, exercent du mieux qu’ils peuvent, l’accompagnement de leurs administrés.

Mais là-haut, que font-ils, nos régnants désinvoltes ?