Hé ! Arrête ton cirque ! (petit billet de Gérard)

Cette expression que l’on emploie lorsqu’on veut stopper une action ou des paroles qui ne sont pas « en situation » on ne va les utiliser à l’encontre des Galapiat, bien au contraire !
Continuez votre cirque tout le mois de mai !

Le monde circassien est fascinant par la somme de travail que la réalisation des numéros exige et souvent par la beauté du spectacle qu’il propose. Fellini d’ailleurs ne s’y est pas trompé. Picasso non plus, et tant d’autres… 
Je repense avec nostalgie au début des années 90 lorsque Lucienne et moi nous intervenions au Centre National des Arts du Cirque à Châlons-sur-Marne : Levé à 5 heures du matin, je quittais la banlieue pour prendre ensuite ensuite un autre train Gare de l’Est pour être à 9 heures sur place afin de lancer notre cours d’Arts Plastiques, ainsi j’ai travaillé pour et avec la deuxième promotion du CNAC (année 1992). Expérience pas toujours aisée ( les étudiants ne comprenaient pas toujours le sens de mon intervention : culture générale, travail sur la lumière, les costumes, très souvent à partir de la peinture, de la sculpture, de la littérature…) mais passionnante.

Le monde circassien est un univers de poésie populaire, même si l’on n’en discerne pas toujours les qualités, il s’adresse très souvent à l’enfant resté dans un coin de rêve en nous et qui demeure attentif au jeu des clowns, à l’habileté des trapézistes, à la maîtrise technique des athlètes, à la générosité des artistes travaillant pour le plaisir des autres malgré le bruit incessant du monde…

Bonjour les Galapiat, et n’arrêtez pas votre cirque, surtout pas !