Mais qui était Marie Dondaine?


Sur le cadastre de 1814 le site se nomme "Signal du pré Tison" ou "Borne" du Pré Tison. Il y a eu une borne géodésique d'installée au 18e s. dans la perspective de l'établissement de la carte de Cassini, pour marquer l'altitude du tertre (115 m). Il faudrait faire des recherches cadastrales approfondies pour voir les propriétaires des terres sur ce secteur autrefois.


Il y a une indication dans le bulletin municipal n°26 de 1972, d'après les notes historiques de Théophile Salaun, ancien documentaliste de la Ville : Pierre Oisel aurait été propriétaire du tertre et l'aliéna à perpétuité au clergé en 1925, la Ville n'ayant pas voulu créer de voie de circulation sur le site.


L'origine du nom est inconnue : dans notre revue de presse des années 1990 les habitants évoquent un surnom donnée par les enfants du coin à une dame qui habitait là, qui s'appelait Marie, qui était un peu forte ("Dondaine") et qui leur faisait peur (...?). Rien d'attesté par les archives.

Ce qui est certain c'est que le nom de la rue "Tertre Marie Dondaine" a été donné par délibération en 1967 en rapport avec le nom du lieu-dit. Il y eut des logements sociaux précaires assez longtemps ainsi que des nomades qui stationnaient sur le site. Les arbres fruitiers ont visiblement toujours existé. Entreprises présentes : les frères Poirier en 1924 créent une petite fabrique de postes récepteurs TSF à galène ; le Mont Carmel, spécialisée dans les vêtements de travail. Les frères Rault, Henri et Jean-Claude de Collinée, ont développé leur affaire ici car leur usine installée 18 bd Gambetta en 1957 était devenue trop exigüe.


En 1963, le bâtiment existant est agrandi pour accueillir un entrepôt de matières premières de l'entreprise SICLI, fabrique d'extincteurs chimiques, installée auparavant rue Corderie (ancien bâtiment de l'APF, aujourd'hui logements).

Recherches effectuées par Sophie Ehouarne des archives municipales

Rendez-vous samedi 7 juillet à partir de 18h30 pour en parler..