Sardines à l'huile : les poèmes de Maurice

Georges Fourest est un précurseur de l’Ecole fantaisiste, qui se développe entre 1912 et 1914. Il aime les parodies (de Hugo, de Corneille, de Racine…), les pastiches, le burlesque, la gaillardise à l’occasion…
Les poètes de cette école voulaient rompre avec les symbolistes (Mallarmé, Baudelaire, Verlaine…) et revenir à une poésie optimiste, en mots de tous les jours, où on comprend de quoi on parle.
Aussi, cette petite fantaisie ne doit pas être lue comme une anticipation anachronique de la cause végane, mais simplement comme une plaisanterie, qui égratigne les bigots, gentiment, au passage, dans les deux derniers vers.