Des pommiers de l'étang aux pommiers du Kazakshtan (Par Lucienne)


Quelques pommiers ont été plantés près de l’étang de Robien, les années passées, par des élèves des écoles du quartier (aidés bien sûr par les jardiniers de la ville).
Deux pommiers sont morts.
Aussi, samedi dernier (17 avril 2021) Pierre, un greffeur passionné de pommiers en a profité, à la demande du comité d’animation du CAR, pour nous montrer comment greffer des pommiers.
C’est en l’écoutant que j’ai appris que l’origine de nos pommiers se trouve au Kazakshtan.
Des forêts de pommiers sauvages poussent depuis des milliers d’années sur les montagnes de ce pays.
Certains pommiers atteignent plus de 30m de hauteur et ont des troncs jusqu’à deux mètres de large.
Chaque arbre donne une production abondante de pommes, des pommes goûteuses et de couleurs variées, (sans pesticides ou autres produits nocifs) et tout ça, grâce aux ours qui vivent dans cette région.
En effet, ce sont eux qui sélectionnent les meilleures variétés, simplement guidés par leur gourmandise ....
Les ours adorent les pommes, ils croquent dans les plus belles et les plus sucrées.
L’enveloppe des pépins se déchire dans leur intestin et ainsi, les pépins débarrassés de leur enveloppe, une fois revenus à la terre dans la crotte des ours, germent et croissent par milliers.

A propos de pommes et d’ours voici une petite histoire ( que vous pouvez aussi écouter ici ) : Sous un pommier il y a une crotte.

Elle regarde avec admiration une pomme toute rose, toute dodue, bien accrochée à la branche du pommier.
- Oh ! Pomme que tu es belle !
La pomme répond avec dédain
- Moi ! Je ne parle pas aux crottes !
Il y a un ours qui arrive. Lui aussi regarde la pomme. C’est vrai qu’elle a l’air bonne ! Il se met debout sur ses deux pattes arrière, comme il est grand ! Il attrape facilement la pomme et la croque … - A tout à l’heure dit la crotte à la pomme avant qu’elle ne disparaisse dans la gueule de l’ours.
Et un proverbe tsigane dit « On peut compter le nombre de pommes qu’il y a dans un pommier mais on ne peut pas compter le nombre de pommiers qu’il y a dans une pomme ».

Lucienne