Prudence quand nous trouvons un jeune animal abandonné.

Hervé Guyot, président de Vivarmor Nature (https://www.vivarmor.fr/ ) nous incite à la prudence quand nous croisons un jeune animal sauvage qui semble abandonné.

La période de reproduction est, en ce printemps à son optimum et le gain de tranquillité apporté à la Nature par le confinement des Hommes, favorise chez certains animaux des comportements plus aventureux.
Ainsi au cours des promenades autorisées peut être allez vous croiser qui un jeune caneton, qui une adorable boule de piquant à la frimousse noire.
Dans ces cas prenez des photos, notez l'observation, transmettez là à une association de protection de la Nature mais, surtout ne vous inventez pas des talents de parents adoptifs.
Les complexes relations entre les êtres vivants font très rarement la place à l'élevage inter espèces.
Dans de très nombreux cas le jeunes animal que vous pensez abandonné est proche de ses parents qui par crainte de l'homme se sont cachés à votre arrivée.
Certes il est difficile de ne pas se laisser attendrir par l'oisillon tombé du nid ou la nichée de petits hérissons venue s'aventurer sur votre pelouse
Le premier réflexe consiste à nourrir ce bébé qui ne peut être qu'affamé, il lui faut du lait avec du pain trempé et si on essayait la croquette réhydratée !
Autant de poison qui vont à coup sur faire mourir votre nouveau protégé.
La Nature est bien faite et c'est souvent l'Homme qui par son statut supérieur autoproclamé vient perturber les équilibres.
Si la mésange bleue peut pondre à deux reprises une dizaine d’œufs c'est une adaptation à la dure loi de la vie dans la Nature qui ne verra l'an prochain qu'une très faible proportion de ces jeunes en capacité de se reproduire à nouveau.

Observons, prenons des photos et rejoignons les associations naturalistes pour connaître découvrir les secrets de la Nature et toujours mieux la protéger dans ce qu'elle a de plus naturel.